Vol fictif FCL 055 : les 3 erreurs courantes à éviter à l’examen d’anglais
Dans le domaine de l’aviation, la communication s’impose comme un élément crucial pour assurer la sécurité des vols. Elle repose sur des processus stricts et sur l’apprentissage de la phraséologie aéronautique, que tout pilote se doit de maîtriser.
L’épreuve du vol fictif FCL 055 requiert un minimum d’expérience en pilotage pour mettre en place les bonnes procédures. Le but est d’échanger en situation « réelle » sur un scénario dévoilé au moment de l’évaluation.
Mais le FCL est surtout un test de langue… Et les erreurs de langages ne seront pas épargnées ! Découvrez quelles sont les 3 les plus courantes à l’examen d’anglais…
Erreur n° 1 : tenter le vol fictif FCL 055 sans préparation
Comme tout test, se préparer augmente considérablement vos chances de réussite.
Beaucoup de pilotes trop confiants échouent, ou ne parviennent pas à atteindre le degré requis…
Un entraînement spécifique est indispensable pour se démarquer des nombreux concurrents. Il permet à la fois de bien gérer son stress, mais aussi de maîtriser l’examen pour être plus efficace et donc se rapprocher au mieux du niveau que l’on vise.
Connaître la phraséologie ne suffit pas. Vous devez vous exprimer sans hésitation,
utiliser des mots précis, des phrases courtes et compréhensibles, votre communication doit apparaître fluide.
N’oubliez pas que vous ne serez pas dans les mêmes conditions qu’en vol… Vous faites face à un ordinateur, une carte et des consignes à suivre. Sans préparation, cela peut vite devenir critique !
Comment vous entraîner et apporter les réponses pertinentes attendues par les examinateurs ? Optez pour un accompagnement personnalisé !
Vous pourrez identifier vos points forts et vos faiblesses.
Établir un plan de travail spécifique à vos besoins.
Bannir vos mauvaises habitudes en communication.
Élargir votre vocabulaire, gagner en aisance à l’oral et vous former à gérer votre stress.
Bénéficier d’un suivi précis sur votre progression et de conseils adaptés.
Tester différentes méthodes d’apprentissage pour varier les plaisirs et vous perfectionner sans ennui !
Erreur n° 2 : Ne pas collationner correctement
La procédure de collationnement (ou de « read-back ») exige des pilotes qu’ils répètent tout ou partie des messages émis par les contrôleurs aériens.
L’objectif ? Confirmer que le communiqué a été dûment reçu et compris.
Ainsi, si le collationnement d’une clairance est inexact ou mal transmis par un pilote, le contrôleur utilisera différentes expressions pour le souligner : « négatif », « correction », « répétez », etc. Les éléments incompris de la clairance seront repris à leur suite, jusqu’à ce que le message passe et que la transmission puisse prendre fin.
Les « read-backs » sont donc essentiels pour une communication efficace, mais surtout sécurisée. La clé réside dans la répétition systématique des instructions, ce qui permet de garantir que la compréhension est mutuelle entre le pilote et le contrôleur.
Maîtriser l’anglais dans le cadre du vol fictif offre aux recruteurs le moyen d’évaluer votre capacité à communiquer en situation « réelle » en tant que futur pilote.
Dans cette situation, la phraséologie et l’aptitude à demander des précisions, à exprimer des incompréhensions et à parler clairement et lentement sont essentielles pour une communication efficace.
L’importance d’un bon collationnement est cruciale dans la communication aérienne pour prévenir les accidents. Les examinateurs lui attachent donc une attention particulière. Si vos « read-backs » ne sont pas justes… c’est l’échec assuré au test, même si vous avez parfaitement exécuté toutes les autres procédures.
Erreur n° 3 : employer « ready for take-off » au lieu de « Ready for departure »
Quantité d’instructions s’échangent chaque jour entre personnel au sol et dans les airs. Confusion dans les lettres, les chiffres, ou simples mauvaises interprétations de l’usage d’un mot : les risques d’erreurs sont nombreux et les conséquences peuvent vite prendre des proportions dramatiques.
La phraséologie aéronautique apporte une solution efficace et permet de clarifier les discussions radio entre pilotes et contrôleurs aériens. Le langage utilisé doit être précis, concis et sans aucune ambiguïté.
La tragédie de Ténérife en 1977 en est le triste témoin : un contrôleur aérien a employé à tort le terme « take-off ». Le pilote a décollé, pensant en avoir obtenu la permission… et a percuté un autre Boeing 747 entraînant près de 600 morts dans la collision.
L’usage de l’expression « ready for take-off » au lieu de « Ready for departure » est une erreur qui ne pardonne pas. Depuis cet accident, l’emploi du mot « décollage » en dehors d’une autorisation de décollage est strictement interdit. Le terme « départ » évite toute confusion potentielle : soyez donc très vigilants lorsque vous recourez à ces termes.
Le vol simulé peut paraître une simple formalité pour les pilotes chevronnés.
En revanche, cette épreuve peut facilement devenir compliquée par manque d’expérience et de pratique… D’autant plus que vous n’avez qu’une feuille de papier ou un écran devant vous et qu’il vous faut visualiser la situation, sans cockpit ou simulateur !
L’exercice du vol fictif FCL 055 est important dans l’évaluation des compétences de communication en aviation. Une certaine connaissance et expertise en vol s’avère précieuse pour appliquer correctement les procédures.
Par ailleurs, la maîtrise de la phraséologie apparaît essentielle dans cette épreuve. Les pilotes doivent prouver leur aptitude à échanger de manière sûre, à savoir demander des clarifications en énonçant leurs incompréhensions, et à s’exprimer en articulant comme il faut et lentement.
Les examinateurs doivent pouvoir tester la capacité des candidats à communiquer efficacement dans des situations réalistes, bien que virtuelles sur l’instant.
Vous redoutez cette épreuve ? Alors, entraînez-vous ! Examinatrice certifiée depuis plusieurs années, je vous accompagne pour acquérir les compétences linguistiques attendues.
Ready to go ?
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